Le coquelicot

C'est la période, assez abondant cette année on dirait, z'ont l'air déjà bien gros, les coquelicots !
Depuis 2010 on les récolte par ici délicatement dans un sac en papier.
Le truc consiste à repérer à l'avance une prairie, une pâture, ou tout autre lieux pas trop près des routes,
pas trop pollués (genre décharge pas loin), ou des champs abreuvés de fongicide, pesticide, insecticide et autres intrants de merde !  

D'où l'intérêt de s'y prendre à l'avance....





Et du fait notamment qu'il est impossible de laver cette fleur.
Une fois rentré, on détache les pétales dans un sac en papier, on ferme jusqu'à l'hiver.

J'avais découvert les infus de pétales de coquelicot chez un herboriste de Paname, et j'avais trouvé ça plutôt cool, pour pioncer, pour se détendre, et se renforcer avant l'hiver avec un bon sommeil.
Faut dire que c'est un opiacé, un genre de pavot  
On peut aussi mélanger l'infu avec des sommités de lavande (officinale), on n'y pense pas, facile à trouver dans les jardins, ça défonce bien aussi en association avec le coquelicot !

Ce dimanche, en baie de l’Aiguillon, paysages ostréicoles et champs de blé, sur une bande de terre mais pas en bord de champ, parmi des fleurs et plantes de toutes sortes, cueillette de coquelicots !
Un peu chiant à cause du vent, mais bonne récolte, en imaginant qu'ils garderont un petit arôme iodé qui sait ? (photo ci-dessus Maps en avril 2013, ça donne une idée quand-même).